Notre histoire commence avec une conviction

Chaque instant mérite d'être capturé avec honnêteté et sensibilité.

Depuis 2019, nous documentons des récits visuels qui racontent la complexité du quotidien. Notre approche ne cherche pas à embellir ou transformer — elle révèle ce qui existe déjà. La photographie documentaire, pour nous, c'est accepter l'imperfection comme une forme de vérité. On travaille souvent dans des environnements où la lumière naturelle dicte le rythme, où les sujets sont libres d'être eux-mêmes.

Authenticité avant tout

On refuse les mises en scène artificielles. Notre objectif reste de capturer des moments tels qu'ils se déroulent, même si cela signifie parfois accepter des cadrages imparfaits ou des conditions d'éclairage difficiles.

En 2024, lors d'un projet sur les artisans locaux, nous avons passé trois semaines dans un atelier de menuiserie sans jamais demander aux sujets de poser.

Respect des sujets

Chaque personne photographiée garde un contrôle total sur son image. Nous prenons le temps de construire une relation de confiance, d'expliquer notre démarche et d'obtenir un consentement éclairé.

Notre protocole inclut systématiquement une période d'observation sans appareil photo, juste pour créer une familiarité naturelle.

Narration visuelle cohérente

Nos projets suivent une logique narrative claire. On ne se contente pas d'accumuler des images — on construit des séquences qui racontent quelque chose de plus grand que la somme des parties.

Un reportage typique chez nous compte entre 30 et 50 images finales, sélectionnées parmi plusieurs milliers de prises.

Notre mission quotidienne

Documenter des histoires visuelles qui résistent au temps. La photographie documentaire demande de la patience — beaucoup de patience. Il faut savoir attendre le bon moment, accepter que certaines journées ne produisent aucune image exploitable.

Ce qui nous guide, c'est la curiosité. Chaque projet commence par des questions simples : qui sont ces personnes ? Comment vivent-elles ? Qu'est-ce qui mérite d'être préservé visuellement ?

  • Observer sans jugement les environnements et les personnes
  • Privilégier la lumière naturelle même dans des conditions complexes
  • Maintenir une présence discrète qui permet aux moments authentiques d'émerger
  • Archiver méticuleusement chaque projet pour la postérité

L'évolution du documentaire visuel

Le paysage de la photographie documentaire change rapidement. Entre 2023 et aujourd'hui, on a vu l'émergence de nouvelles plateformes de diffusion, mais aussi une saturation d'images générées artificiellement. Notre positionnement devient plus clair : défendre l'image témoin, celle qui provient d'une expérience humaine réelle.

Notre approche d'équipe

Portrait de membre de l'équipe fenavirox

Camille Bresson

Photographe principale

Portrait de membre de l'équipe fenavirox

Laurent Dubois

Éditeur visuel

Travailler en équipe réduite nous permet de maintenir une cohérence artistique forte. Camille passe l'essentiel de son temps sur le terrain — parfois des semaines entières immergée dans un projet. Laurent, lui, assure la cohérence narrative lors de l'édition. Ce binôme fonctionne depuis 2020.

On évite les hiérarchies rigides. Les décisions concernant la sélection finale des images se prennent collectivement, souvent après plusieurs sessions de révision où chacun défend ses choix. Ces discussions peuvent durer des heures — et c'est normal.

« La photographie documentaire n'est jamais neutre. Chaque cadrage, chaque choix d'instant révèle notre subjectivité. Notre responsabilité est d'assumer cette subjectivité tout en respectant l'intégrité des sujets. »

Notre studio à Metz sert également d'espace d'exposition informel. Chaque trimestre, nous organisons des sessions de visionnage ouvertes où nous présentons les projets en cours. Ces rencontres permettent d'obtenir des retours directs et parfois de réorienter notre approche.